Ne pas confondre compromis et consensus
NE PAS CONFONDRE COMPROMIS ET CONSENSUS !
Le compromis s'est l'art de se compromettre autrement dit, de dire "oui" alors qu'on pense "non" (ou vice-versa) !
Le compromis est induit par l'envie de plaire, d'être aimé(e) et donc, par la crainte de décevoir et de prendre ainsi le risque d'être rejeté(e), abandonné(e).
En effet, je rappelle que le compromis repose sur le chantage affectif et qu'il évoque l'idée d'une contre partie. A l'inverse du don gratuit, le compromis cache un intense besoin d'amour et une profonde souffrance. Ce mal-être, généralement généré durant la petite enfance, démontre que l'enfant a pu être l'objet de chantage affectif (conscient ou inconscient).
Exemple : si tu n'es pas gentil avec Maman, Maman ne t'aimera plus…
C'est ce chantage qui, en éveillant de la peur de ne plus être aimé, conduit l'enfant à se plier spontanément à une volonté extérieure dans l'espoir de préserver et d'assurer sa propre sécurité. Ceci explique que, lorsque cet enfant sera parvenu à l'âge adulte, il aura tout naturellement tendance à perpétuer ce comportement chaque fois que, confronté à une autorité extérieure, la peur de déplaire prendra le pas sur le respect qu'il se porte.
Il y a quelques années, en juillet 2014, j'avais déjà traité de ce sujet dans un article intitulé : Compromis, séduction, chantage
En outre, le compromis ouvre la porte à toute forme de jeux de pouvoir
Le consensus c'est, au contraire, l'art de trouver une solution intermédiaire et satisfaisante.
Contrairement au compromis, le consensus est exempt de tout marchandage. Il n'attend aucune contrepartie autre que le respect. Il permet en effet de préserver l'équilibre en instaurant un terrain d’entente dans lequel chaque partie expose clairement ses attentes. Dans le consensus chacun se sent pleinement entendu et respecté.
© Christine Coulon - 6 mars 2018
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Publié le mardi 6 mars 2018 par Christine
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